Le président de l’Union des auto écoles de Côte d’Ivoire (UNAE-CI), Koko Guillaume se préoccupe de la professionnalisation du secteur des auto-écoles depuis plus d’une décennie. A preuve, du séminaire de Yamoussoukro, il y a quelques années, à celui de Belle- Côte d’Abidjan en décembre 2020, il a toujours été question de professionnalisation. En ligne de mire : la profonde réorganisation du secteur auto-école, comme racine principale, autour de laquelle se greffent les racines secondaires comme : le Plan national de formation (PNF), évaluation des candidats sans aucune forme d’intervention humaine en théorie (évaluation de code), et en pratique, avec assistance d’une tablette. Ensuite, comme racines secondaires, la catégorisation pratique des différents permis, notamment A1, A2, A3, B, C, D, E. Le tout, devant converger vers la professionnalisation de ce secteur en difficulté avec lui-même, à travers les nombreux accidents qui endeuillent chaque jour le pays. Plus de trois mois après ce séminaire, le président de l’UNAE-CI, constate avec amertume que l’autorité, notamment la tutelle, tarde à prendre le taureau par les cornes pour concrétiser ls choses par un arrêté. « (…) Pour nous UNAE-CI, les choses pressent. Il faut agir, et au plus pressé afin que notre secteur prenne son définitif envol d’une professionnalisation certaine, dépouillée de toute soudure. Une professionnalisation neuve qui nous permettra de voler plus haut, car, nous permettant de débarrasser le secteur des oripeaux », martèle Koko Guillaume. Qui enchaine : « (…) Nous UNAE-CI, sommes vraiment prêts pour l’avènement d’un nouveau secteur. Nos partenaires stratégiques, notamment les banques, les financiers, les concessionnaires, tout le monde est prêt. Tout le monde est mobilisé et on attend que le garant institutionnel qui est l’Arrête ministériel. Pour nous, cette note administrative permettra de vraiment mettre de l’ordre dans la maison, la balayer des ses souffrances et la guérir des maux dont elle souffre, afin de lui donner la guérison nécessaire, adéquate pour le bonheur de tous », souligne Koko Guillaume. Qui referme : « (…) On attend vraiment que la signature du ministre ». Alors monsieur le ministre à vous de jouer.
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