Ce vendredi 23 juin, le pire a été évité à GRAHPLA, village de la commune de Kounahiri, grâce à l’intervention de la gendarmerie qui a dû escorter le Maire Bomisso Benjamin qui était sous la menace d’un lynchage des populations en colère.
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Les faits : Alors qu’une équipe technique envoyée par un cadre pour repérage de l’une des deux pompes en pannes du village était en pleine activité, le Maire Bomisso serait venu avec ses collaborateurs, exiger l’arrêt immédiat des travaux au motif que lesdits travaux étaient déjà prévus par la Mairie.
Malgré la tentative des populations de raisonner le premier magistrat, en lui expliquant leur calvaire depuis des mois par manque d’eau et l’informant de l’existence d’une autre pompe que la mairie pourrait réparer pour faire leur bonheur, le Maire Bomisso est resté sur sa position.
Les esprits vont donc s’échauffer, mettant en danger l’intégrité physique de ce dernier. Cette situation va l’obliger à faire partir son propre véhicule en catastrophe des lieux avant de prendre place dans celui de la brigade de gendarmerie.
<<C’est quelle politique ça ? Comment un Maire peut-il empêcher toutes les initiatives des cadres au profit des populations, quand lui-même est incapable de le faire avec le budget dont-il dispose ? Qu’a-t-il fait a part s’offrir un véhicule de 40 millions , ne tenant pas compte de la souffrance de ses administrés ?>>, pouvait-on entendre des habitants de GRAHIPLA en colère.
Il faut noter qu’il y’a peu le Maire se serait opposé à une opération de reprofilage des voies de la commune avec comme raison évoquée, qu’il est de sa prérogative. Son nom avait été aussi mêlé aux violences ayant émaillé les élections du secrétaire départemental du RHDP.
Avec ce qui vient de se passer à GRAHIPLA, l’on pourrait se demander, si l’offre politique du Maire Bomisso est d’empêcher les autres cadres de faire ce que lui ne peut pour les populations de de sa commune.Si tel est le cas, il faille s’en inquiéter.
Stève Guede