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Coronavirus / Assistance aux acteurs du transport: Un responsable de structure crie à l’exclusion

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Alors qu’on la conjuguait au passé depuis un certain temps, la pandémie du Coronavirus refait surface de plus belle. A l’instar de la première vague, celle -ci est sérieuse et inquiète. D’où des mesures préventives pourraient être prises. De même que des appuis pourraient être apportés aux différents segments de la société au cas où cette pandémie arrivait à bloquer toutes les activités comme ce fut le cas l’an dernier. Mais déjà, des responsables de structures remuent les brancards pour ne pas faire partie des grands oubliés. C’est le cas de Koné François, président de l’Association pour les devoirs et droits des chauffeurs (Addc). En effet, animant une conférence de presse le 14 janvier dernier, Koné François a clairement signifié qu’aucun membre de sa structure n’a bénéficié d’aucun appui de l’Etat l’année dernière. « (…) Vivant déjà dans des conditions dérisoires et précaires du fait du manque de salaire pour certains et de maigres salaires pour d’autres, les chauffeurs, surpris d’ailleurs comme tout le monde par cette pandémie, ont été déboussolés. Livrés pantois à eux-mêmes, ils n’ont eu leurs pauvres yeux pour constater les incalculables dégâts. Nous en avons payé le plus lourd tribu », regrette-t-il. Et de poursuivre : « (…) Par la suite, on va être informé du programme social du gouvernement. Mais en dépit de tous les courriers que nous avons adressés à plusieurs ministères, y compris la Primature sous feu Amadou Gon Coulibaly, et actuellement Hamed Bakayoko, nous n’avons eu aucun écho favorable », a révélé le conférencier. Qui a souhaité que la sinistrose s’éloigne de toute la Côte d’Ivoire cette année. Cependant, il a expliqué que si ce n’est pas le cas, qu’il faudrait que les chauffeurs bénéficient d’appuis et de soutiens cette fois-ci. Koné François a aussi plaidé à ce que le ministre s’implique personnellement dans l’amélioration des conditions de vie des chauffeurs. « (…) Monsieur le ministre, la vérité est ailleurs. Tour ce qu’on pourrait vous dire, n’est que la face iceberg de la chose. En réalité, la corporation des chauffeurs est agonisante, elle se meurt au file des ans. Nous n’avons aucun n encadrement.  Nous sommes les parents pauvres du secteur. Il faut vraiment que vous vous impliquez dans la revalorisation de notre secteur », plaide l’orateur. Qui a une fois de plus souhaité que la Covid aille très loin de la Côte d’Ivoire.

Koné Seydou