Artisanat / Rencontre ministre- ABP-CI: Le satisfécit du président de l’ABP-CI au ministre Konaté Siriky
Visage rayonnant de joie, sourires aux lèvres. Gouaméné Bessouh Julien, président de l’Association des bijoutiers professionnels de Côte d’Ivoire (ABP-CI), était visibklement heureux le 15 février dernier, juste après la rencontre de sa structure avec leur ministre de tutelle, Siriky Konaté. « (…) Au sortir de cette audience avec le ministre, nous ne pouvons que lui exprimer des sentiments de joie et de satisfaction. Les échanges se sont bien déroulés. Les explications du ministre sont même allées au-delà de nos compréhensions. Il nous a clairement donné tous les petits détails sur l’artisanat. Nous avons été vraiment édifiés sur toutes nos préoccupations », a commenté le président Gouaméné. Qui s’est réjouit de la clarification suivante faite par le ministre : « (…) Le secteur de la bijouterie fait partie de l’Artisanat conformément au Décret n° 2016-1154 du 28 décembre 2016 instituant la nomenclature des activités de l’Artisanat dans la branche 8 : Artisanat d’art et décoration. C’est à juste titre que tous les règlements afférants à ce secteur doivent nécessairement passer par le Ministère de l’Artisanat ». A croire Gouaméné, cette clarification du ministre, vient mettre fin à un Arrêté du Ministre des Mines et Géologie qui revendiquait leur appartenance. Et à lui de préciser que le ministre Siriky Konaté a insisté pour dire que son Ministère est bel et bien leur maison. C’est d’ailleurs pourquoi, la rencontre s’est articulée autour de la mise en place d’une politique rigoureuse d’encadrement des acteurs professionnels du secteur. Toute chose que le président de l’ABP-CI a aussi salué en ces termes : « (…) Je salue vraiment le Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara d’avoir mis le ministre Siriky Konaté à ce poste. C’est un vrai sachant qui sait, et qui a la maitrise parfaite de son sujet. Il est incontestablement le père de la modernité de la ferraille. Et au niveau des bijoutiers que nous sommes, à l’image de la guêpe maçonne qui échafaude son logis avec patience et détermination, il remonte lentement mais surement la pente de la modernisation », indique Gouaméné Julien.
Koné Seydou