Un comité de veille pour la paix dans le département de San-Pedro a été installé le vendredi 4 décembre 2020, au cours d’une sympathique cérémonie qui a eu pour cadre le siège du médiateur délégué situé au lac près du collège le classique.
Selon Takouo Beugré Félix, le médiateur délégué des régions de San-Pedro, Nawa, Gbôklè, ce comité est une instance de relaie du médiateur de la république, qui vise à œuvrer à la prévention et à la gestion des crises dans la localité.
Composé de 14 membres dont sept membres du bureau et sept membres simples ces personnalités cooptées sont issues de la communauté locale, des autres communautés nationales et non nationales, des représentants des associations de jeunesses et de femmes ainsi que des représentants des communautés religieuses.
Le comité de veille et de suivi de la cohésion sociale du département de San-Pedro est présidé par le chef canton, Koyé Gnépa Pascal par ailleurs, membre de la chambre des rois et co-présidé par le chef central de la communauté baoulé du Bas-Sassandra nanan Bla Djè Dénis et du Président des Organisation de la Société Civile (OSC), Seydou Camara.
Ces missions, explique, le médiateur délégué, sont entre autres, d’évaluer la situation de cohésion sociale, de sensibiliser les communautés en vue du dialogue sociale, et d’informer le médiateur délégué compétent des situations susceptibles de troubler la paix et la cohésion sociale dans le département de San-Pedro.
Avant la remise de l’arrêté au président du Comité portant création du Comité, une restitution des conclusions et des recommandations de la grande rencontre de Yamoussoukro a été faite par le Président du Comité.
Le Médiateur Délégué de San-Pedro a entretenu l’assemblée sur la culture de la Paix.
La remise de l’arrêté portant création du Comité, au président du Comité de Veille de San-Pedro a mi fin à la cérémonie.
Rappelons que les premiers comités installés s’adossent sur l’arrêté n° 00625 du 1er juillet 2020 pris par le médiateur de la République, en attendant les arrêtés fondant localement l’existence de ces entités.
Thierry Lagognon.