Examens d’imagerie, d’IRM, de scanner : Pr Touré Abdoulaye (radiologue) rassure que tout se fait sur place

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La 13ème édition des Journées Ivoiriennes d’Imagerie Médicale (JIIM) s’est tenue les 06 et 07 septembre 2024 à l’hôtel Palm club d’Abidjan-Cocody sous le thème central  : « L’imagerie du pelvis féminin et masculin ».
L’objectif de ce 13ème congrès, qui a réuni plusieurs spécialistes de la radiologie de la Côte d’Ivoire et d’ailleurs, est de mettre en exergue les moyens utilisés pour explorer les pathologies chez l’homme et chez la femme, a indiqué, à l’ouverture des travaux, le Professeur titulaire de radiologie et  Responsable de la Commission scientifique de la Société Ivoirienne d’Imagerie Médicale (JIIM), Touré Abdoulaye.
Expliquant le thème central de ces journées, Pr Touré Abdoulaye a fait savoir que les techniques exposées pour retrouver les pathologies sur le pelvis féminin et masculin sont la radiologie standard. « Le pelvis féminin concerne l’utérus, l’ovaire, la trompe. Quant au pelvis masculin, il concerne les testicules, la prostate, etc, a-t-il expliqué.
Il a ajouté que l’imagerie interventionnelle est une technique qui limite l’opération des fibromes.
Le Professeur Touré Abdoulaye  a également salué l’État ivoirien quant à l’achat et la mise en place du matériel de pointe. « L’État a changé de stratégie. Et nous (radiologues) sommes plus proches de lui dans l’achat du matériel et du respect des cahiers de charges. Désormais, l’État achète des appareils aux normes comme en Europe, capables de faire des examens. L’objectif de l’État est d’avoir des hôpitaux de pointe capables de faire tous les examens d’exploration en Côte d’Ivoire « , a-t-il assuré.
Et de poursuivre : « Que les populations soient rassurées car, désormais, elles ont des spécialistes capables en Côte d’Ivoire pour poser des actes qu’il faut « , a-t-il affirmé, annonçant un vaste programme d’installation actuel de ces appareils de pointe au privé.
Pour sa part, le Président de la SIIM, Pr Diabaté A. Sidiki a souligné le but de l’imagerie, qui est d’évaluer toutes les pathologies touchant le pelvis chez la femme, ses organes génitaux à la fois les cancers, l’endométriose et les anomalies du plancher pelvien chez l’homme, le cancer de la prostate, de la vessie, etc.
Aussi a-t-il invité les radiologues à se former afin de permettre aux populations ivoiriennes d’avoir un meilleur diagnostic possible et toutes les chances de guérison.
Pour lui, la formation leur permet de mettre en œuvre les équipements installés au service.
Le Premier responsable de la SIIM a, par ailleurs, lancé un appel à l’État et aux populations.  » Il faut que les moyens soient mis à la disposition des radiologues pour permettre une formation continue. Quant aux populations, qu’elles se rendent à l’hôpital en cas de suspicion de pathologie « , a exhorté le Chef de service radiologie au CHU de Treichville.
Non sans manquer de rappeler les activités organisées par la SIIM au cours de cette année 2024. Il s’agit de l’organisation (en collaboration avec l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et la Société Française de radiologie (SFR) de deux masterclass en imagerie néphrologique et abdominale et de deux masterclass sur l’imagerie musculosquelettique, en collaboration avec le COCAN et International Skeletal Society ainsi que l’organisation des ateliers d’échanges sur l’échographie Doppler, de biopsie d’échoguidée mammaire et des formations sur console.
Ces JIIM 2024 ont été une occasion pour les spécialistes de présenter leurs différents travaux de  recherche, à travers des communications orales, des conférences, des ateliers, des échanges très enrichissants et ont tenu toutes leurs promesses.
S.A. 
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