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Des organisations de la société civile ( deux) et un groupement de partis politiques de l’opposition ivoirienne ( onze) dont le parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA) de Tidjane Thiam, le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire ( PPA-CI) de Laurent Gbagbo et le Mouvement des générations capables ( MGC) de Simone Gbagbo, ont demandé, vendredi à Abidjan, des » réformes en profondeur » du système électoral ivoirien.
» Notre rencontre d’aujourd’hui vise deux objectifs. Il s’agit d’afficher notre volonté commune d’obtenir des réformes en profondeur du système électoral. C’est une nécessité impérieuse pour sortir des crises électorales. La deuxième raison, c’est que nous sommes ensemble pour affirmer notre désaccord relatif au processus électoral et dénoncer l’opération de révision de la liste électorale « , a indiqué d’entrée, Dr Simone Ehivet Gbagbo, la présidente du MGC au nom de ce groupement de partis politiques et organisations de la société civile.
Aussi Dr Simone Gbagbo a-t-elle fait savoir que ce groupement de partis politiques et ces organisations de la société civile ont signé une déclaration commune qui s’articule autour de trois points.
» Premièrement nous affirmons que la révision de la liste électorale telle qu’envisagée n’est pas objective…Deuxièmement, nous affirmons que les modalités d’organisation et de financement de ces opérations pré-électorales doivent se dérouler dans un cadre de concertation. Troisièmement, nous demandons au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation », a énuméré la présidente du MGC.
Aux dires de la Présidente du MGC, le » dialogue inclusif » devra aboutir à des réformes électorales nécessaires et consensuelles à même de conduire à une élection inclusive, crédible et transparente.
» Nous estimons que l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale ne doit pas être limitée dans le temps. Nous demandons que la liste électorale soit ouverte jusqu’à trois mois avant les élections », a souhaité l’ex-première Dame.
Elle a , par ailleurs, affirmé que la Commission Électorale Indépendante (CEI) a engagé de manière unilatérale le processus électoral. Cette situation projette déjà le spectre d’une autre crise électorale, dit-il , que ce groupement de partis politiques dont elle est le porte-parole » veut travailler à mettre fin à ce cycle infernal « .
Notons que plusieurs partis politiques de l’opposition dont le PDCI-RDA, le PPA-CI, le RPP, l’URD et le GPS et deux organisations de la société civile ( FIDHOP et PEC-CI) ont signé, au au cours de cette rencontre, cette déclaration commune.
S.A.