La capitale économique ivoirienne, Abidjan a accueilli, du 03 au 07 juin 2024, la troisième édition du Sommet Panafricain des jeunes des 54 pays d’Afrique.
Placé sous le thème, « Un avenir panafricain inclusif : la ZLECAF et le MAEP au service de la jeunesse », le Sommet Panafricain des jeunes des 54 pays d’Afrique vise à mettre en avant, l’importance de l’intégration économique à travers la ZLECAF (Zone de Libre Échange Continentale Africaine) et de la gouvernance démocratique grâce au MAEP (Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs), avec un accent particulier sur l’implication de la jeunesse africaine pour un avenir prospère et inclusif sur le continent ; à travers une simulation du modèle du sommet de l’Union Africaine (UA).
Ce sommet offre également une plateforme pour permettre aux jeunes leaders de discuter de leurs préoccupations, de partager des idées et d’informer les politiques. Il favorise le réseautage, les échanges d’expériences et la collaboration entre les jeunes des différents pays, renforçant ainsi la solidarité africaine.
A l’issue de ce grand rendez-vous des jeunes africains, qui a duré 4 jours d’échanges, le Coordonnateur Général du « G54 Afrique », Assim SABA, s’est dit satisfait du bilan dudit Sommet. Car, a-t-il affirmé, les délégués entendent unir leurs forces pour pouvoir participer à l’atteinte des objectifs de la ZLECAF et du MAEP et ont décidé de créer un réseau africain de la société civile.
Pour lui, ces mécanismes, la ZLECAF et le MAEP sont à saluer, parce qu’ils apportent une réponse concrète, qui permettra à la jeunesse d’être des Champions nationaux, mais surtout des Champions internationaux.
Ces mécanismes viennent, selon lui, lever également toutes les barrières tarifaires, douanières et non- tarifaires, a-t-il souligné.
Avant de souhaiter la mise en œuvre effective de ces mécanismes, en l’occurrence la ZLECAF et le MAEP, dans les différents Etats.
Abondant dans le même sens, M. Joseph ILUNGA, Membre du Bureau Exécutif du G54 Afrique, par ailleurs Expert en Gouvernance et Management Public, a exprimé le sentiment du devoir accompli ; car les jeunes, dit-il, s’intéressent aujourd’hui à la ZLECAF et au MAEP. « Les déclarations faites à ce sommet prouvent l’engagement, la cohésion et la solidarité des jeunes africains », s’est-il réjoui.
Pour sa part, Dr Gnagne Akpa Akpro, Enseignant-chercheur à l’université Alassane Ouattara de Bouaké, a invité les jeunes à s’approprier les idéaux des pères fondateurs. A l’en croire, la ZLECAF et le MAEP sont un appel de la jeunesse à une prise de conscience collective.
Aussi a-t-il exhorté les jeunes à « prendre leur destin en main par rapport à l’avenir du continent ».
Dr Gnagne Akpa Akpro, a, par ailleurs, estimé que l’intégration est en marche au niveau du peuple. Toutefois, « elle reste un concept au niveau politique. Un concept qui a besoin de beaucoup de volonté, d’implication de la part de nos dirigeants », a-t-il dit.
Notons que ce sommet a offert des opportunités de formations, de renforcement de compétences et d’apprentissage mutuel pour les jeunes participants.
Pour rappel, l’Organisation Panafricaine des jeunes des 54 pays d’Afrique a pour mission, d’agir de façon participative et active afin de permettre à la jeunesse africaine de prendre conscience de son potentiel. Elle contribue à créer, ainsi, une masse critique de jeunes capables d’apporter des solutions adéquates aux défis de l’Afrique d’une manière globale et durable à travers des solutions africaines.