Le conseil des ministres s’ est tenu le mercredi 20 octobre, au palais présidentiel, présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara. Le conseil a adopté 5 projets de loi, 19 projets de décrets, 6 mesures individuelles et 3 communications. Ainsi, le projet de loi de finances portant sur le budget de l’État, est arrêté en recettes et en dépenses à 9901, 1 milliards de francs cfa pour l’année 2022. Selon le porte parole du gouvernement Amadou Coulibaly, ledit budget repose sur la reprise de l’ économie, après la récession liée à la pandémie de la covid19. Il comporte 30 dotations et 150 programmes budgétaires au sein des ministères et des institutions.
Selon les prévisions, le budget de l’État en 2023 est estimé à 10555, 8 milliards de francs cfa et celui de 2024 à 11616, 6 milliards de francs cfa. Le porte parole du gouvernement a noté que la croissance économique en 2021 est de 6, 5% contre 6, 2% en 2020. Le taux de croissance est estimé à 7, 1% en 2022 a-t-il dit. Il a expliqué que cette croissance sera porté par le secteur agricole, l’ énergie, le transport et les télécommunications.
Répondant à la question d’ un journaliste sur la demande de mise en liberté des militaires détenus suite à la crise post électorale, souhaité par l’ ancien chef de l’État Laurent Gbagbo, le porte parole du gouvernement a répondu que la cour pénale internationale a poursuivi Laurent Gbagbo pour crime contre l’ humanité, sans tenir compte de tous les faits. » Mais il demeure poursuivi par les tribunaux nationaux. Les militaires poursuivis le sont pour crime sang » a dit Amadou Coulibaly. Il a ajouté que Laurent Gbagbo a beaucoup de problèmes à régler y compris avec sa propre personne.
Calvin Wandji