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Processus électoral: Cissé Bacongo: » Je demande aux Ivoiriens de rester sereins »

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Le Ministre Ibrahim Cissé Bacongo, directeur national adjoint de campagne du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix ( RHDP), a animé une conférence de presse le mardi 3 novembre, à la permanence de ce parti sise à Cocody Vallons.  » Je suis là pour parler de la victoire de notre candidat. Les choses n’ ont pas été facile parce que nous avions en face un vide avec une opposition qui n’ avait rien à proposer et qui a chauffé les Ivoiriens à blanc. Je félicite les Ivoiriens d’ avoir fait preuve de maturité en allant choisir leurs candidats » a-t-il dit d’emblée. Selon lui, on entend dire que les candidats ont été exclus de l’ élection présidentielle.  » En 1995, Djeni Kobenan a été exclu de l’ élection législative, sans motif valable. En 2000, on a exclu Alassane Ouattara sans raison, sur la base de l’ abus. Des candidats peuvent être exclu sur la base des articles pertinents de la constitution.Ce qui n’ a pas été le cas en 1995 et 2000″ a -t- il relevé.

Parlant de l’ opposition politique, il a souligné qu’ il n y a rien de nouveau qui se fait.  » En 1995, nous avons fait le boycott actif, parce que les conditions n’ étaient pas réunis pour aller aux élections, on assume. En 2005, j’ ai  demandé au président Laurent Gbagbo dont le mandat était venu à terme de démissionner pour n’ avoir pas organisé l’ élection. Les opposants se réunis pour mettre en place une transition. J’ ai même rédigé l’ acte de transition, comme ce que fait l’ opposition aujourd’hui. Mais Laurent Gbagbo est resté au pouvoir jusqu’en 2010.Donc, il n y a rien de nouveau » a dit Cissé Bacongo.
Il a ajouté que l’opposition est dans un double jeu de dupes. » personne ne veut rester derrière, s’ effacer pour que celui qui a le plus de chance de gagner passe. Ensuite vis à vis de l’ opinion ils veulent faire croire que le président Alassane Ouattara est un dictateur qui s’ est imposé par la force » a-t-il souligné. Il s’ est dit persuadé que cette période sera traversée et que de nouvelles discussions vont s’ ouvrir sur la commission électorale indépendante, la liste électorale, le découpage électoral ect… » je demande aux Ivoiriens de ne pas céder à la panique, de rester sereins. Avec 53 %  de suffrages, la victoire du président ne souffre pas d’un manque de légitimité. Laurent Gbagbo a été élu en 2000 avec 38 %  de suffrages » a-t-il indiqué.
Il a noté que dans la commune de Koumassi dont il est Maire, tout s’ est bien passé malgré l’ incendie du centre de dépistage de la covid-19.
Calvin Wandji