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Lutte contre la seconde vague du Coronavirus: La FENSCI sensibilise à la gare de Bingerville

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A l’instar de plusieurs responsables d’organisations du transport terrestre, Abdoulaye Sylla, le président  de la Fédération nationale des syndicats chauffeurs de Côte d’Ivoire (FENSCI), est au front de la sensibilisation contre la seconde vague de la  pandémie du Coronavirus. Le 19 janvier dernier, en effet, accompagné de tous les membres de ladite fédération, il a procédé au partage de 5000 cache-nez à la gare de Bingerville, aussi bien aux transporteurs, aux chauffeurs, aux usagers, qu’à tous les passants. Il ne manquait cependant pas de prodiguer ces conseils d’usage à tous. « (…) Notre secteur est très sensible. C’est dans les gares, dans les véhicules, que les gens sont beaucoup plus en contact. Mais, Dieu merci, car nous sommes pour l’heure écartés. Maintenant, faisons-en sorte de maintenir ce cap. Rien ne vaut une vie pleine de bonne santé », ne cessait-il de d’asséner. Pour Abdoulaye Sylla, loin d’être aux discours, l’heure est au port obligatoire des cache-nez. «(…) Désormais, dans toutes les gares FENSCI, nos membres veilleront au contrôle des masques. Il est question pour nous, d’être nos propres gendarmes et nos propres policiers. Bref,  nous serons nos propres contrôleurs. Il nous faut sans relâche veiller au grain comme du lait sur le feu. Car, le Corona ne devra pas passer par nous. Nous refusons cela. Et pour réussir le challenge, il nous faut appliquer à la lettre le strict respect des mesures barrières, dont la distanciation d’un mètre entre les usagers dans les gares, le lavage des mains et bien entendu le port obligatoire des masques », a-t-il dit. Avant de vivement s’adresser aux apprentis et chauffeurs en ces termes : «(…) A vous mes collaborateurs apprentis et chauffeurs, la rigueur doit être de mise dès la montée dans les véhicules. Aucun passager ne doit embarquer sans son cache-nez. Inutile de le mettre sur le menton. Il faut carrément le remonté jusqu’au-dessus du nez. Celui qui se conforme à ce principe, ne le laisser pas monter », a formellement insisté Abdoulaye Sylla.

Koné Seydou